Pour plus de contenu cliquez ici !
L’IGP désigne un produit issu d’une zone géographique dont une qualité déterminée, la réputation ou d’autres caractéristiques peuvent être attribuées à cette origine géographique. Comme les AOP, cette catégorie n’est pas réservée aux boissons, elle s’applique aussi aux autres secteurs agricoles et alimentaires. Exemple : jambon de Bayonne, clémentines de Corse.
Suite à la mise en place de cette nouvelle législation, les vins de pays, très présents en restauration, où ils étaient souvent proposés sous le nom du cépage dont ils sont issus, n’existent plus. Leur production ne s’est pas s’arrêtée brutalement avec la mise en place de réforme de l’OCM. Seule la dénomination vin de pays a disparu. Les vins qui en bénéficiaient, que cette dénomination soit régionale, départementale ou de zone, ont dû choisir entre l’IGP, avec les coûts engendrés par les contrôles inhérents à cette catégorie, ou leur classement en vin sans indication géographique.
Comme c’était le cas pour les vins de pays, les IGP peuvent concerner :
une région : ces IGP s’étendent sur plusieurs départements : Pays d’Oc (Languedoc et Roussillon), Val de Loire, Comté Tolosan (Sud-Ouest), Comtés Rhodaniens (Rhône-Alpes) ;
un département : Var, Vienne, Gard... mais le nom du département ne peut pas être utilisé s’il constitue ou s’il entre dans l’intitulé d’une appellation d’origine. Ainsi les vins produits en Corse sont vendus sous l’IGP Île de Beauté, ceux du Jura sous Franche-Comté… En effet, il existe une AOC vin de Corse, une AOC Côtes du Jura… ;
une zone distincte du département, généralement plus restreinte : un village, une vallée, un canton ou un lieu-dit. Par exemple : Coteaux du Pont du Gard, Coteaux du Verdon, Côtes de Gascogne, etc.
Cette nouvelle catégorie, créée par l’OMC, remplace les vins de table. Elle offre la possibilité d’indiquer sur l’étiquette le cépage et/ou le millésime. Les vins sans IG peuvent porter au choix l’une des deux mentions suivantes : vin de France ou vin de cépage de France. Si un seul cépage figure sur l’étiquette, il faut que le vin contienne au minimum 85 % du cépage indiqué.
Beaucoup moins contraignantes que pour les catégories précédentes, les obligations imposées aux VSIG portant la mention du cépage et ou du millésime devront néanmoins respecter un cahier des charges qui a surtout vocation de certifier les opérateurs. C’est auprès de France Agrimer que les entreprises doivent s’identifier et demander une habilitation pour produire cette catégorie de vin. Cette opération peut s’effectuer via Internet.
Cette habilitation n’est pas nécessaire pour les VSIG sans mention du cépage ou du millésime.
Certaines mentions ne sont pas autorisées pour les VSIG : mise en bouteille à la propriété, château, clos, cru, domaine, monopole, etc.