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Pendant de nombreuses années, chaque pays producteur de vin a eu sa propre législation, plus ou moins stricte. Il existe maintenant une législation communautaire. Cette législation qui s’applique aux différents pays de l’UE s’est fortement inspirée de la législation française qui a créé les AOC en 1935.
Avant la législation communautaire, au niveau de l’UE, il existait deux grandes catégories de vin :
les VQPRD : vins de qualité produits dans une région déterminée ;
les vins de table : en France, deux catégories de vin entraient dans le cadre des VQPRD : les AOC (vins à Appellation d’origine contrôlée) et les AOVDQS (Appellation d’origine vins délimités de qualité supérieure).
Toujours en France, les vins de table étaient divisés en 2 catégories : les vins de pays et les vins de table (autres que les vins de pays).
Avec la mise en place définitive, à compter du 1er août 2009, de la réforme de l’organisation commune du marché (OCM) du secteur viticole, nos AOC, AOVDQS et vins de pays ont respectivement laissé la place aux trois vocables suivants :
AOP (Appellation d’origine protégée) ;
IGP (Indication géographique protégée) ;
VSIG (Vins sans indication géographique).
L’AOP est la garantie européenne équivalente de l’AOC.
Comme l’AOC, elle désigne un produit originaire d’une région ou d’un lieu déterminé et dont la qualité ou les caractéristiques découlent de ce milieu géographique. Elle résulte de la combinaison d’une production et un terroir délimité dans lequel interagissent des facteurs naturels, climatiques, physiques et humains, conférant à ce produit une typicité particulière.
L’AOP constitue un patrimoine collectif et ne peut donc pas être la propriété d’opérateurs économiques à titre privatif, contrairement à une marque par exemple.
Tout producteur situé dans l’aire géographique et respectant les conditions fixées par le cahier des charges de l’appellation peut en revendiquer le bénéfice. La démarche en appellation d’origine est obligatoirement portée par une structure collective : l’Organisme de défense et de gestion (ODG), qui réunit l’ensemble des opérateurs de la filière concernée et est l’interlocuteur officiel de l’Inao.