Résumé des différentes démarches nécessaires pour la délimitation
Étude préliminaire -> Commission de délimitation -> Dossier : rapport des experts et liste des parcelles retenues transmis au Syndicat de l’appellation pour avis -> Comité national de l’Inao pour décision -> Dépôts des plans délimités dans les mairies concernées pour mise à l’enquête (2 mois). Puis, à nouveau Syndicat de l’appellation pour avis -> Comité national pour décision.
Après, avis favorable du Comité national de l’Inao.
Chaque AOC, qu’elle soit régionale, sous-régionale, communale ou qu’elle ne concerne qu’un seul cru, fait l’objet d’un décret publié au Journal officiel. Ce décret précise :
l’aire géographique avec des limites globales (région, communes...) ;
l’aire délimitée, parcelle par parcelle à l’intérieur de l’aire géographique ;
le (ou les) cépage(s) autorisé(s) ;
le titre alcoolique volumique naturel minimum ;
le rendement de base et le rendement butoir ;
les conditions de taille, de culture et de vinification ;
la dégustation obligatoire ;
les conditions de mise en circulation avec des certificats délivrés par l’Inao, relatifs aux examens analytiques et organoleptiques...
D’abord limitée aux vins et eaux-de-vie, l’AOC a été accordée aux produits laitiers (en particulier aux fromages), puis aux produits agricoles et agro-alimentaires autres que les vins et les produits laitiers.
Mais au fil des ans, les décrets, dont certains datent de 1936, ont été modifiés plusieurs fois. En 1949, sont apparues les AOVDQS (Appellation d’origine vins délimités de qualité supérieure), etc.
En 2007, l’Institut national des appellations d’origine est devenu l’Institut national de l’origine et de la qualité (mais le sigle reste Inao). Désormais, c’est l’Inao qui gère les SIQO (Signes d’identification de la qualité et de l’origine) suivants :
qualité liée à l’origine (AOC - AOP et IGP) ;
qualité liée à la tradition (STG : Spécialité traditionnelle garantie) ;
qualité supérieure (label rouge) ;