La présentation des vignobles doit s’appuyer ou renforcer un pré-acquis géographique à condition de ne pas tomber dans une description trop détaillée. Il est plus facile de situer le vignoble du Beaujolais entre Mâcon et Lyon, plutôt qu’entre Leynes et l’Arbresle lorsque l’on a affaire à des non-spécialistes. Pour localiser les crus dans l’ordre géographique, il est possible d’avoir recours à un moyen mnémotechnique.
Le choix des cépages est effectué en fonction de la nature du sol et du climat propre à chaque grande région. À partir de cette constatation, il est possible de diviser la France en zones. Il ne reste plus qu’à retenir les exceptions.
Comme nous l’avons déjà vu, la nature du sol est un élément déterminant pour la qualité et les caractères organoleptiques des vins.
Si, pour certaines appellations, la nature du sol est homogène, ce n’est pas toujours le cas. Certaines d’entre elles sont situées sur des sols très complexes. Dans ce cas, seules les caractéristiques dominantes sont signalées.
Pour chaque région, les caractères des vins sont signalés : types de vin secs, demi-secs, moelleux… pour les blancs. Légers, souples, tanniques… pour les rouges ; aptitude à la conservation. Sont signalés les accords classiques (Riesling et choucroute, Madiran et cassoulet…), mais aussi bon nombre d’accords originaux (vin rouge avec certains poissons, canard aux fruits et vin doux naturel…).
Les avis sont partagés. Comme en toute chose, il faut avoir le sens de la mesure. Il ne faut pas les ignorer mais il ne faut pas croire, comme certains gourous, que l’avenir est aux seuls vins du Nouveau Monde.
Indépendamment de l’aspect découverte, nombreux sont les vins étrangers qui présentent un très bon rapport qualité/prix.
De nos jours, on a plus le droit d’ignorer les vins d’Italie, d’Espagne, d’Australie, du Chili, d’Afrique du Sud.